“L’ordre du jour” , de Eric Vuillard, prix Goncourt 2017

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L’ordre du jour , prix Goncourt 2017, est un récit de Eric Vuillard, publié chez Actes Sud, et dont voici la présentation faite par Denise Delterme le 4/12/2017.

C’est celui qu’on n’attendait pas (paru en mai, pas un roman, édité par l’ex maison d’édition de la Ministre de la Culture  . ..)  les honorables jurés du Goncourt ont osé …   Eric Vuillard , né en mai 1968, est écrivain, réalisateur, scénariste ; il est l’auteur de 9 récits ou romans et lauréats de plusieurs prix.  Depuis 2012 il est édité par les éditions Acte Sud dans la collection « un endroit où aller »

 Quelques titres chez Acte Sud dans la même collection Tristesse de la terre une histoire de Buffalo Bill- (2014) -14 juillet2016

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“Ces rêves qu’on piétine” de Sébastien Spitzer

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Ces rêves qu’on piétine  est un roman de Sébastien SPITZER , publié aux éditions de l’observatoire, dont la présentation faite  le 4/12/2017 par Geneviève Munier est proposée ci dessous.

Le livre nous raconte, par chapitre alterné, les derniers moments de Magda, cette “Médée moderne”, comme il l’appelle, première dame du Reich, mariée à Joseph Goebbels haut dignitaire nazi, qu’elle n’aime pas d’ailleurs et d’Ava, une petite fille née dans le camp 24 A d’Auschwitz dont la mère servait au divertissement des soldats allemands. C’est en fait la fin de la guerre vue de la place à la fois des vainqueurs et des vaincus.

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“Les vestiges du jour” de Kazuo Ishiguro

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“Les vestiges du jour” , roman de Kazuo Ishiguro, publié en 1989, présenté par Jean-Pol Isambert  le 4/12/2017

C’est son 3ème roman, écrit en 1989, et qui l’a rendu célèbre dans le monde entier. Il raconte l’histoire d’un majordome, Stevens, au service d’un influent gentleman Lord Darlington, dont le domaine est ensuite acquis par un riche américain, Mr. Farraday, aux manières beaucoup plus rustres.

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“Ma vie de pingouin”, de Katarina Mazetti

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Lors de la rencontre autour des livres du 17 octobre 2017, Catherine Bresson (BPT UTT) a présenté le roman “Ma vie de pingouin“, de Katarina Mazetti, publié aux éditions Gaïa en 2015 ( 314 p.)

             Née en avril 1944 à Stockolm, Katarina Mazetti est journaliste, auteur de plusieurs ouvrages de littérature d’enfants et de jeunesse, ainsi que de romans pour adulte dont le plus connu est« Le mec de la tombe d’à coté ». C’est un auteur très apprécié en France où elle intervient régulièrement dans des manifestations littéraires. Le livre est écrit en 2008 et traduit en français en 2015 par Lena Grumpbach. Le titre et l’illustration de la couverture sont résolument humoristique !

L’écriture est originale, et le livre peut se lire de 2 façons comme expliqué dans la Préface, linéaire ou transversale. Linéaire pour les trois personnages principaux Wilma, Tomas et Alba. Pour ceux qui veulent en savoir plus, un coup d’oeil dans les cabines : 502, 311, 412.Ces chapitres sont quant à eux, écrits en italique.

Nous voici donc embarqués avec une cinquantaine de croisiéristes pour un voyage de plusieurs semaines en Antarctique.(Page 9). Sur l’Orlovsky les personnages sont variés, étude sociologique et de caractères à l’appui. Certains bien droits dans leurs bottes, d’autres chancellent au propre et au figuré – on boit beaucoup dans ces croisières de luxe -, et se cherchent, un peu perdus….
-Wilma, jeune femme toujours gaie et positive mais qui cache un grave problème de santé à venir. -Tomas, journaliste,désabusé et dépressif après un divorce et donc la perte de ses deux enfants . Pourquoi a-t-il entrepris ce voyage ? -Alba : presque sexagénaire, autonome et entreprenante, elle voyage avec presque rien, étudie sur son journal de bord en les comparant humains et animaux,(p 233) retrouve un amour de jeunesse en la personne de Swen, le médecin du bord. -Des couples mal assortis, Des femmes qui draguent, des ornithologues toujours rivés au bastinguage avec leurs jumelles !!!….Tout cela est très divertissant, bien que derrière cette façade se cachent des situations humaines , elles beaucoup moins divertissantes.
Roman très agréable à lire, pétillant et insolite , intéressant du point de vue nature et faune de l’Antarctique.(P. 186, récit du léopard des mers) Le voyage est documenté, des repères géographiques magnifiques….qui vous incitent à consulter Wikipédia, sont cités particulièrement. J’ai passé un très agréable moment en lisant ce livre.

 

“Le livre que je ne voulais pas écrire”, de Erwan Lahrer

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Lors de la rencontre autour des livres du 17 ocobre 2017, Geneviève Munier  ( BPT UTT) a présenté “Le livre que je ne voulais pas écrire“, de Erwan Lahrer, publié aux éditions Quidam éditeur en Aout 2017

Erwan Lahrer est né en 1970 et écrit depuis son plus jeune âge, à la main, ce qu’il fait encore aujourd’hui. Son dernier ouvrage “Le livre que je ne voulais pas écrire” est son sixième. Pourquoi ce titre ? Tout simplement parce que, en effet, il ne voulait pas raconter “son” Bataclan. Car, oui, amateur de rock, il était au bataclan ce soir du 13 novembre 2015. Il a été blessé, hospitalisé, mais il vit. Il refuse toute interview, ne veut rien dire de cette soirée, ne rien écrire. Lui, est romancier. Pourtant, incité par nombre de ses proches qui lui demandent de témoigner, il finit par se dire qu’après tout il est aux confins de l’intime et d’un drame national et que peut-être on peut faire de la littérature avec ce sujet et commence à écrire. Il raconte les faits, sans se plaindre, frontalement. Il raconte aussi l’avant : comment il est devenu écrivain, et l’après : comment il se répare, cherche à comprendre. Et il a l’idée de demander à ses proches, amis, écrivains, famille de contribuer à l’écriture de ce livre. C’est ainsi que chacun dit comment il a vécu cette soirée – nuit- du 13 novembre. Ainsi nous avons seize moments “vus du dehors”. Il s’agit bien d’un “objet littéraire”, comme aime à l’appeler l’auteur qui passe du “tu” au “il” pour finalement revenir au “je”, d’une grande sensibilité, magnifiquement écrit, émouvant voire bouleversant sans toutefois manquer d’humour.