Consultation de l’agenda, par Bruno Laurentin (18/7/2017)
L’agenda consultable sur le site est la copie de l’agenda du secrétariat du centre départemental de Montpellier. Ceci explique qu’il met un certain temps à s’ouvrir. Depuis le site il n’est accessible qu’en lecture. Pour y faire inscrire un événement, il faut s’adresser soit au secrétariat du CD, soit à l’administrateur du site.
Pour ceux et celles qui ne sont pas familiers avec cet agenda de type google, voici ci-dessous quelques informations pour faciliter sa consultation.
Conseils pour la prise en main du site, par Bruno Laurentin (12/7/2017, révision 13/09/2022)
Le site s’ouvre sur sa page d’accueil : titre, logo et une illustration apparaissent. En dessous, une bande noire contient des onglets sur lesquels il faut cliquer pour accéder aux informations correspondantes.
Quand il y a un signe « v » à côté d’un onglet, cliquer sur cet onglet ouvre un sous-menu. Ainsi cliquer sur l’onglet « mode d’emploi du site », donne accès à différents articles sur son fonctionnement. Ainsi également , cliquer sur « forum » ouvre les sous-menus « analyse de livres » (les 10 analyses les plus récentes) et « libres propos« (échanges libres entre abonnés au site).
« Les vivants au prix des morts » par Françoise Pasco, le 5 juillet 2017
Ceux et celles qui ont participé en 2012 à l’AG de la CBPT organisé à Sète n’ont sûrement pas oublié le bel après midi passé en compagnie de René Frégni : ses talents de conteur, sa générosité, sa gentillesse, son érudition nous avaient passionnés.
Depuis, il a pris du galon, plusieurs fois invité de la Grande Librairie, il a droit ce mois-ci à une page entière du magazine Lire pour son dernier roman Les Vivants au prix des morts, sorti il y a quelques mois chez Gallimard.
Les Vivants au prix des morts, c’est l’annonce criée autrefois par les poissonnières de Marseille à la fin du marché qui bradaient leurs poissons et crustacés encore vivants « au prix des morts » !
Certes, on peut reprocher à René Frégni d’utiliser dans ses romans des épisodes de sa propre vie, des histoires liées à sa connaissance du milieu carcéral et des truands qui le peuplent grâce aux nombreux ateliers d’écriture qu’il a animés dans les prisons du Sud.
Dans celui-ci, il s’agit d’un bandit en cavale qui lui demande de l’aide et va l’entraîner dans une spirale infernale, à un moment où il n’aspirait plus qu’à jouir du bonheur de marcher dans sa chère Provence, d’admirer la nature qui s’éveille au printemps et d’aimer sa « fiancée des corbeaux », la douce et belle Isabelle.
Mais voilà, d’abord sa vie est un roman, et puis il parle si bien de la nature, de cette Provence qu’il adore, des fleurs, des arbres, de la lumière, des animaux et des petites gens qui la peuplent ; et puis ce questionnement malheureusement d’actualité : cette façon de vivre, contemplative, proche des beautés de la nature, cette confiance dans les qualités humaines perverties seulement par la pauvreté et l’injustice, n’est-elle pas une illusion alors que le monde est soumis à la violence, à la cruauté, au terrorisme … ? Et qui est réellement Kader, qui a détruit sa vie ?
Lors de la dernière rencontre autour des livres, Geneviève Munier (BPT/UTT) a présenté le recueil de nouvelles « ça va aller, tu vas voir« , de Christos Ikonomou, paru le 03/03/2016, (Editeur Quidam Editeur , Collection Made In Europe). Voici ci dessous le texte de son propos
Lors des rencontres autour des livres du 15 mai 2017, Mireille Valcarcel (BPT de St Georges d’Orques) a présenté le livre de nouvelles « accoutumance à la nicotine« , de Thanassis Valtinos, paru en 2008 aux Editions Finitude :
« Accoutumance à la nicotine » de Thanassis Valtinos
C’est un petit livre de douze nouvelles. Elles sont tirées de deux recueils publiés en Grèce, la plus ancienne « Août 1948 » ayant été écrite en 1960. La première nouvelle de ce recueil lui en donne aussi son titre.
Thanassis Valtinos, écrivain et scénariste, est né en 1932 dans le Péloponnèse, une région de Grèce très présente dans son oeuvre. Après une enfance marquée par des tribulations familiales et les années d’occupation, il s’installe à Athènes où il vit encore aujourd’hui.
Ses écrits sont d’un style épuré, sans pathos, presque neutre… Descriptifs même parfois pour rapporter des événements intimes (dans « Ioannis Sidéris » ou « Panyotis » – qui portent les noms des personnages) ou des faits de guerre tragiques, des faits d’armes sans âme (« Août 1948 »), et on en retire pourtant une impression de mélancolie, de grâce résignée, faussement distante.
Alors, on peut penser que l’auteur est très présent dans tous ces portraits d’homme et de femmes ( comme dans « Sang pour sang ») et que de l’Histoire il en a fait sa propre histoire à travers les destins esquissés de ses compatriotes.