Lors de la rencontre du 10/12/2018, Françoise Pasco a présenté le roman »A son image« , de Jérôme Ferrari ( (Prix Littéraire Le Monde 2018)
Une jeune femme, Antonia, vient de se tuer dans un accident de voiture sur une route de Corse alors qu’elle venait de passer sa dernière soirée avec un légionnaire, Dragan, soldat serbe, qu’elle avait rencontré pendant la guerre de Yougoslavie (le roman se passe dans les années 90).
Lors de la rencontre du 10/12/2018, Denise Delterme a présenté le roman « Le monarque des ombres de Javier Cercas (Ed. Actes Sud – août 2018– 313 p. – 22£50)
Javier Cercas, écrivain espagnol né en Extremadura en 1962, a grandi en Catalogne et fait des études universitaires à Barcelone ; essayiste, scénariste et romancier, son œuvre est majoritairement consacrée à l’Espagne, en particulier à la guerre civile ; lauréat de nombreux prix, il fut surtout connu en France à partir de 2001 lorsque les éditions Acte Sud publièrent Les soldats de Salamine, roman qui donna lieu à un film réalisé en 2003 par son ami D.Truebas ; il s’agit d’un roman sur la guerre d’Espagne où l’auteur raconte comment un soldat républicain épargna la vie d’ un des idéologues de la Phalange, fondateur du Franquisme.
Lors de la rencontre du 10/12/2018, Patricia Laurentin a présenté le roman « Frère d’âme » de David Diop. (Ed. Seuil – Août 2018 – 17 € – 174 pages)
« C’est ça la guerre : c’est quand Dieu est en retard sur la musique des hommes, quand il n’arrive pas à démêler les fils de trop de destins à la fois ». David Diop est actuellement maître de conférence à l’université de Pau ; il est né en 1966 et a grandi au Sénégal. Dans un livre intitulé « Frère d’âme », il rend hommage à ses compatriotes qui ont vécu la Grande Guerre au côté de la France : C’étaient les tirailleurs sénégalais.
» Lèvres de pierre » de Nancy Huston, Editions Acte Sud, 240 pages / août 2018
Lèvres de pierre, ce titre fait allusion à l’éternel sourire de Bouddha, sourire qui va servir de masque à deux personnages en souffrance, héros de cette fiction.
D’abord Saloth Sar, jeune cambodgien au destin improbable qui va d’échec en échec, passant du monastère à l’école militaire, de la vie paysanne à Phnom Penh et qui va poursuivre sa formation à Paris en 1949.
En deuxième partie Dorit , jeune canadienne , vingt ans plus tard , même sourire pour masquer des douleurs de soumission et dont la formation aboutit aussi à Paris au début des années 70 .
Deux parcours, deux jeunesses mises en parallèle, passionnants et vertigineux vu l’écart d’aboutissement : d’un côté le génocide d’un Pol Pot et en face la création littéraire de l’auteur de cette pseudo fiction.
« Le prince à la petite tasse » de Emilie de Turckheim.
Emilie, son mari et leurs 2 fils accueillent chez eux un jeune afghan de 21 ans en situation régulière, le temps qu’il trouve à se loger …
La famille de l’auteur a vécu cette histoire, Emilie de Turckheim nous la raconte dans un style clair qui ne manque pas d’humour : comment chacun apprivoise l’autre : attention, efforts de compréhension, confiance. Un très beau livre émouvant.