Autobiographie d’Amélie Nothomb « Psychopompe » , – Un deuxième avis –

Par Patricia Laurentin, le 19 janvier 2024 –

   «  Psychopompe » d’Amélie NOTHOMB – (Ed.. Albin Michel – 18,90 € – Août 2023 – 156 pages) –

« Je ne tarderai pas à élucider une vérité merveilleuse, à savoir que les oiseaux sont des individus. Il m’apparut que l’oiseau était la clef de mon existence ». Amélie Nothomb cherche à s’envoler dans son dernier roman « Psychopompe ».Ne se met pas à la place d’Amélie Nothomb qui veut ! A partir de sa passion pour les oiseaux, elle nous emmène dans des couloirs aériens étonnants. Grâce au métier de diplomate de son père, elle a voyagé un peu partout dans le monde : du Japon au Bangladesh, en passant par la Chine et les Etats-Unis. Sans oublier une période d’anorexie, qui fut une sorte de périple intérieur douloureux.

Cette histoire est tout à fait autobiographique, mais il est illusoire de penser que nous rentrons sans pudeur dans son intimité. L’écrivaine reste mystérieuse, et c’est peut-être là que réside son charme indéfinissable. Ecrire, pour elle, équivaut à « se lancer dans le vide comme un oiseau qui prend son envol ». « Ecrire est une grande liesse, et pourtant c’est un travail de chien, je m’use la santé… ». nous dit-elle. Sans doute ! Le lecteur n’est pas dupe : son écriture ciselée est le fruit d’un travail important. Mais le résultat en vaut la peine : on découvre avec plaisir son enthousiasme pour la vie qui l’entoure.

Serez-vous sensible à ce voyage aérien, en compagnie des oiseaux ?

Patricia Laurentin

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Roman « 10, villa Gagliardini », de Marie SIZUN

Roman « 10, villa Gagliardini », de Marie Sizun – (Ed. Arlea – Janvier 2024 – 234 pages)

Par Brigitte Mangoni (B.P.T. St Georges d’Orques)  – Rencontre autour des livres du 15 janvier 2024 –

 

L’AUTRICE :

Marie Sizun est née en 1940.
Elle grandit et fait ses études à Paris.
Agrégée de lettres classiques en 1964, elle devient professeur de littérature en France avant de partir à l’étranger, enseigner le français dans des écoles européennes, d’abord en Allemagne, pendant dix-sept ans, puis en Belgique. Mère de trois enfants, elle est de retour à Paris en 2001 et revient régulièrement en Bretagne où elle aime écrire.
Marie Sizun a écrit toute sa vie des petits textes courts, des nouvelles, mais c’est à l’âge de la retraite qu’elle décide de se consacrer pleinement à l’écriture.

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