En ce frrrroid hivernal, vous avez des envies de belles expos dans des musées ? Suivez-nous, et baladez-vous avec nous dans des livres qui conjuguent Littérature et Arts !
En cette fin de janvier, la grande équipe de Culture et Bibliothèques Pour Tous de l’Hérault s’est de nouveau réunie, pour un nouvel épisode des Rencontres Littéraires dont nous sommes très friands.
Denise Delterme, bénévole CBPT à la Polyclinique Saint Roch, Responsable et organisatrice de ces réunions, nous rappelle la belle thématique qui nous réunit : Les Arts et la Littérature
Oui, de façon consensuelle, on avait toutes pressenti qu’on allait trouver des pépites littéraires dans ce rapport subtil d’écrivains avec leur artiste de prédilection.
Et voici la première de couverture des 4 ouvrages qui vont être présentés :
Patience est mère des vertus, et le meilleur va arriver ! Auparavant, Denise nous fournit des éléments de notre actualité qui vont nous permettre de nous coordonner, et de mieux préparer nos prochaines Rencontres avec les livres.
Introduction de Denise Delterme
Remerciements de Denise et des bénévoles réunies dans la bibliothèque de Grabels, pour l’accueil chaleureux.
Après thés, cafés et biscuits délicieux, petit tour de table où chacune se présente très succinctement, et rappelle à l’assemblée dans quelle bibliothèque elle exerce son bénévolat.
Puis Denise nous informe de l’impossibilité de participer de deux bénévoles, qui en sont amplement excusées :
– Dany Schneider, Présidente de CBPT Hérault
– Brigitte Mangoni, bénévole à la bibliothèque de Saint-Georges d’Orques.
Et voici le programme de nos festivités de Rencontres autour des livres, pour les mois à venir :
- Lundi 17 mars, à la bibliothèque de Saint-Clément de Rivière :
Dans le cadre de nos réunions dédiées à une Rencontre avec une / un professionnel(le) du livre, nous aurons pour invitée :
=> Anne-Sophie LACOMBE, autrice sélectionnée pour le Prix du Pic Saint Loup, pour son dernier ouvrage « Le doux murmure de Carpates».
Denise nous lit une jolie missive délicate qu’elle a adressée à notre Association pour nous confirmer sa participation. Nous en sommes ravies. La communication avec Anne-Sophie Lacombe sera passionnante car elle est en train de construire son nouveau roman. - Lundi 26 mai, au siège social de notre Association :
Nos coups de cœur, à l’issue de la Comédie du Livre, 10 jours en mai. C’est prometteur !
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Eveline Genée, bénévole responsable de la bibliothèque de Grabels qui nous accueille, nous informe de la tenue d’une réunion conviviale autour de la BD, le neuvième art !
Quand ? Jeudi 13 février, à 9h00
Où ? Librairie « L’ourse bleue » à Saint-Gély du Fesc.
Notre constat de l’excellente « santé » des BD, qui sont très demandées et empruntées, nous mène au souhait d’enrichir nos rayons de nouveaux titres.
Merci à tous les bénévoles Cbpt qui souhaitent y participer d’envoyer un courriel @ à Eveline.
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Voilà. Maintenant, nous allons pouvoir nous plonger dans une extraordinaire dynamique, où l’œuvre d’un artiste génère un écho fécond dans l’univers d’un écrivain.
On y va ?
Commençons avec VAN EYCK, artiste flamand du 15ème siècle !
Bénévole : Marie-Hélène Glenn, bénévole co-responsable de la bibliothèque de Saint-Clément de Rivière
Auteur : Jean-Philippe POSTEL
Livre : « L’affaire Arnolfini, Les secrets du tableau de Van Eyck »
Editeur : Actes Sud
Jean-Philippe Postel « L’affaire Arnolfini, les secrets du tableau de Van Eyck »
Marie-Hélène nous dit quelques mots très éclairants sur l’auteur Jean-Philippe POSTEL. Ces éléments d’information sur sa vie nous permettent de comprendre l’exploration minutieuse et grand angle qu’il va appliquer à son analyse de ce tableau du peintre flamand du 15ème siècle, Jan Van Eyck, passé à la postérité.
En effet, né à Paris en 1951, J.P. Postel a exercé la médecine générale pendant de nombreuses années. Or dans la pratique de la médecine, l’observation clinique est essentielle pour parvenir à faire « le » bon diagnostic. Et voilà pourquoi Jean-Philippe Poste définit « L’Affaire Arnolfini” comme “l’application à une œuvre picturale des méthodes de l’observation clinique attentive”. Nous voilà prévenus !
Marie-Hélène nous précise que cet ouvrage pourrait être qualifié de « roman d’investigation ». Cette appellation littéraire n’est probablement pas répertoriée, mais c’est bien de ça qu’il s’agit, nous confie-t-elle. Elle a lu « L’affaire Arnolfini » de façon assidue et elle nous le recommande vivement.
On sait désormais ce qu’il nous reste à faire pour percer le secret de cette scène troublante d’un couple dont les regards ne se croisent pas :
- Aller lire la présentation de Marie-Hélène Glenn sur notre présent site internet,
- Puis consulter en bibliothèque ou acheter cet ouvrage qui révèle les multiples symboles et indices que Van Eyck a introduits dans cette œuvre énigmatique.
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Bénévole : Anick Jouen, bénévole responsable de la bibliothèque de la Polyclinique Saint Roch
Auteur : Jacques FERRANDEZ
BD : « L’étranger » (d’après l’œuvre d’Albert Camus)
Editeur : Gallimard
BD L’étranger Jacques FERRANDEZ
Anick nous dit d’emblée qu’elle a beaucoup apprécié la transposition graphique de ce monument littéraire et philosophique « L’étranger » de Camus, qui serait le plus lu au monde après la Bible. Cette BD va à la rencontre subtile de la littérature, et nous révèle l’œuvre abordée en la transposant avec des dessins, des couleurs et un scenario.
Elle nous fournit des éléments biographiques de Jacques Ferrandez, et sa naissance en 1955, à Alger. On comprend dès lors la fascination de cet auteur pour Camus, pour la Méditerranée où s’est déroulé un crime a priori dénué de toute rationalité.
Avis aux amateurs de Jazz et de BD : Jacques Ferrandez est aussi contrebassiste de jazz, et il a consacré une BD à l’immense Miles Davis !
Les propos d’Anick sont très laudatifs. Elle nous décrit la subtilité des émotions ressenties grâce à l’utilisation de l’aquarelle, la palette de tons superbement travaillée, les lumineux reflets de la plage et de la mer. Emotion aussi avec les sombres couleurs menaçantes lorsque Meursault, prisonnier, apprend qu’il sera guillotiné.
Anick, sûr de sûr :
– on va lire tes commentaires qui vont être publiés sur notre site internet
– et on souhaite autant de ravissement à celles et ceux qui vont consulter cet ouvrage.
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Bénévole : Denise Delterme, bénévole à la Polyclinique de Saint Roch, et Responsable des réunions de Rencontres autour des livres
Auteure : Marie-Hélène LAFON
Livre : « Cézanne, Des toits rouges sur la mer bleue »
Editeur : Flammarion
Marie-Hélène LAFON « Cézanne, Des toits rouges sur la mer bleue »
D’emblée, Denise nous donne vraiment envie de découvrir Marie-Hélène Lafon, sa personnalité, son œuvre. Elle est née en 1962, dans le Cantal, dans une famille paysanne.
Depuis maintenant des décennies, la paysannerie disparaît… Agrégée en Lettres classiques, elle enseignera puis deviendra écrivain à l’âge de 34 ans.
Les mots de Marie-Hélène Lafon pour décrire son action d’écrire ont une consonnance de vérité puissante. Denise nous précise : elle ne parle pas de son bureau mais de son établi, et ses livres sont ses chantiers.
Avec une telle force d’expression, il n’est pas étonnant qu’elle ait obtenu autant de Prix littéraires dont le prix Renaudot des Lycéens en 2001 pour son premier roman « Le soir du chien », puis le Goncourt de la Nouvelle en 2016 pour « Histoires », et le prix Renaudot en 2020, pour « L’histoire du fils ».
Denise nous balade, pour notre plus grand bonheur, dans des « portraits » de Paul Cézanne tels qu’ils sont dressés par des proches, chacun constituant une facette laudative ou fortement dépréciatrice… Denise évoque quelques-uns d’entre eux : le père qui ne reconnaitra jamais son talent, le fameux Docteur Gachet révélateur de Van Gogh, le fidèle et respectueux jardinier Vallier, et son amitié avec Flaubert et Zola.
On a hâte de lire ta présentation sur notre site, Denise, et de découvrir l’univers de Marie-Hélène Lafon et sa passion pour Cézanne qui se perçoit par-delà les toits rouges sur la mer bleue.
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Bénévole : Eveline Genée, bénévole responsable de la bibliothèque de Saint Grabels
Auteure : Ingrid GLOWACKI
Livre : « La poète aux mains noires »
Editeur : L’Arpenteur
« La poète aux mains noires » Ingrid Glowacki
Eveline nous dit quelques mots d’Ingrid Glowacki, encore inconnue des amateurs de littérature puisque « La poète aux mains noires » est son premier roman.
Elle est née en 1974, a fait des études de droit, et a travaillé plusieurs années en tant que juriste. Mais la création artistique l’attire. La voilà se former aux métiers de la mode, et elle se spécialisera dans la création de bijoux de cheveux. Puis la voilà publiant son premier roman.
Mais qui est cette poète aux mains noires ? Il s’agit d’une sculptrice – céramiste du 19ème siècle, nommée Marie Talbot, qui a créé ses œuvres – passées à la postérité, en vivant dans le Berry, au sein d’un milieu très patriarcal où les femmes avaient du mal à exister autrement que dans des rôles préétablis. Très peu d’informations nous sont parvenues sur sa vie.
Mais Ingrid Glowacki, originaire du Berry aussi, emballée par la beauté de ses productions, lui a consacré son premier ouvrage. Par son imagination, par la fiction, l’autrice a eu l’ambition, réussie, de restituer le destin de cette femme créatrice d’une œuvre puissante.
Eveline a beaucoup aimé ce roman. Le style d’Ingrid Glowacki s’avère fougueux, comme l’héroïne qu’elle décrit. Eveline ne va pas tarder à publier son commentaire. Parions qu’il vous incitera à acheter cet ouvrage, pour y explorer la beauté de la passion artistique et créatrice de cette poète aux mains noires.
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CONCLUSION
Décidément, cette thématique sur « Les arts et la littérature » s’avère fructueuse.
Ces 3 romans et cette BD, dédiés à l’art et à la vie, instaurent une interactivité solaire entre l’autrice / l’auteur et ses lecteurs.
Bonnes lectures, vive l’art et la littérature !