Lors de la rencontre autour des livres du 14 mai 2018, Geneviève Munier a présenté le roman « La tanche, de Inge Schilperoord (Ed. Belfond)
Inge Schilperoord est une romancière néerlandaise qui sera présente à Montpellier pour la Comédie du Livre qui, cette année, met les auteurs néerlandais en lumière. Et c’est pour présenter son premier roman, lors d’une rencontre autour des livres, que j’ai choisi de lire « La tanche », sans rien connaître du thème abordé.
« MAINTENANT JE DOIS FAIRE BIEN ATTENTION, se dit Jonathan. Maintenant. Cela commence maintenant. Il posa ses mains tremblantes sur ses genoux et frotta lentement, avec son pouce droit, la phalange de son pouce gauche, pour se calmer. C’était sa dernière matinée de détention. » Ainsi commence le roman. Et je ne regrette pas d’avoir, comme d’habitude, délaissé la quatrième de couverture. C’est en effet, uniquement à la page 162 – et ce sera la seule fois – que le mot fatidique est prononcé, le mot qui explique, même si l’on devine la raison de l’incarcération au fil du récit.
					
Ce beau premier roman de l’auteur néerlandais a pour sujet la lente insurrection d’un paysan contre une existence qu’il s’est obligé à vivre à la place de son frère jumeau, décédé dans un accident alors qu’il devait reprendre la ferme familiale.
Jean-Pol Ysambert, lors de la rencontre autour des livres du 19 mars 2018, a présenté un livre qu’il aime prêter: « Fantasmes de demoiselles, femmes faites ou défaites cherchant l’âme sœur », écrit par René de Obaldia, de l’Académie française, âgé de 99 ans, et édité en 2006 chez Grasset.
« Cadou Loire Intérieure« , essai de Jean Rouaud, paru en 1999 aux éditions Joca Seria, présenté par Geneviève Munier (BPT UTT).