Rencontres du 22/01/2018 : Une longue impatience, de Gaëlle Josse

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Une longue impatience -

UNE LONGUE IMPATIENCE, de Gaëlle Josse – publié aux Ed. Notabilia (192 p, 14€) en janvier 2018, présenté le 22/01/2018 par Eveline Genée (BPT Grabels)

Premier roman en 2001 aux Editions Autrement
2011 : Les heures silencieuses
2012 : Nos vies désaccordées
2013 : Noces de sang
2014 : Le dernier gardien d’Ellis Island – Prix de littérature de l’UE
2016 : L’ombre de nos nuits Prix France Bleu/ Page des libraires

Venue à l’écriture par la poésie, on retrouve cette poésie dans son roman.

Ce soir là Louis 16 ans, n’est pas rentré à la maison. Il est parti en mer.

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Rencontres du 22/01/2018 : La disparition de J.Mengele, de Olivier Guez

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Téléchargez le livre : La disparition de Josef Mengele

LA DISPARITION DE J. MENGELE, de Olivier Guez .  Prix Renaudot 2017, roman publié aux éditions Grasset,  présenté le 22/01/2018.

 L’auteur : Olivier Guez, né à Strasbourg en 1974. Journaliste et écrivain. Brillantes études. Journaliste pour de nombreux médias internationaux. Reporter pendant 5 ans au service économie international de la Tribune, il a donc une excellente connaissance de la politique internationale.

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“Dans l’épaisseur de la chair”, de J.M. Blas de Roblès

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Lors de la rencontre autour des livres du 17 octobre 2017, Françoise Pasco (BPT Sète) a présenté le roman “Dans l’épaisseur de la chair” de Jean-Marie Blas de Roblès,  publié en août 2017 aux éditions Zulma,

L’auteur : né en 1954 à Sidi bel Abbès, rapatrié en France métropolitaine en 1962 avec sa famille. Historien et philosophe, a enseigné au Brésil et en Chine. A écrit des nouvelles, de la poésie, des essais (archéologie en Afrique du Nord) et 5 ou 6 romans dont “Là où les tigres sont chez eux“, Prix Médicis 2008.

Ce roman nous raconte l’histoire de l’Algérie à travers la saga d’une famille d’origine espagnole, installée à Sidi bel Abbès depuis la fin du XIXème siècle. En cette rentrée littéraire, de nombreux livres parlent de l’Algérie, dont L’art de perdre, d’Alice Zeniter …
Cette histoire est vraisemblablement très inspirée de celle de sa propre famille. Genre : roman autobiographique ? Autofiction ?

Le narrateur, Thomas, divorcé, qui habite le Nord de la France (Paris?), profite de chaque vacance pour descendre à Carqueiranne chez ses parents. Son grand plaisir est d’accompagner son père, 93 ans, sur son pointu, dans des parties de pêche qui se passent depuis toujours selon des rites immuables. Mais un jour, au cours d’une discussion familiale, son père lui jette : « Toi, de toute façon, tu n’as jamais été un vrai pied-noir ! ». Thomas, choqué et perplexe, part le lendemain seul en mer, veille de Noël, mais horreur, il tombe à l’eau ; il s’aperçoit qu’il ne peut plus remonter à bord comme quand il était jeune et va donc passer de longues heures accroché au cordage de l’ancre. Entre son angoisse qui grandit et ses pensées autour de la phrase de son père, il se raconte et nous raconte l’histoire de sa famille en Algérie, et en particulier la vie de son père, études brillantes de médecine, guerre en Italie et en France, puis les « événements » et l’adaptation à une nouvelle vie en France.

J’ai aimé ce livre pour cette construction originale, pour le style à la fois travaillé et fluide, pour le ton, tantôt poétique, parfois humoristique, souvent émouvant et nostalgique pour les souvenirs d’enfance, les anecdotes truculentes du petit peuple de Sidi Bel Abbès, dur et hallucinant pour les épisodes de guerre. Ce roman est un hymne d’amour d’un fils à son père, un hombre courageux, altruiste, intelligent, aimant la vie par-dessus tout.

C’est un roman que l’on ne lâche pas, à recommander à tous.

L’Homme de miel, de Olivier Martinelli

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Par Françoise Pasco (BPT Sète) le 22 sept 2017

C’est mon grand coup de cœur de la rentrée. Dans ce roman, qui est plutôt un recueil de chroniques, Olivier nous raconte sa maladie, un méchant myélome qui lui est tombé dessus il y a 2 ans (“Tumeur en C7“), sa vertèbre cervicale toute neuve en titane, la rééducation de ses cordes vocales endommagées, les transports journaliers en ambulance à Montpellier (“mon ambulance est pleine de morts“), l’angoisse de l’avenir …

Bon, c’est pas drôle, je vous entend d’ici ! Et bien si, parfois c’est drôle, c’est toujours émouvant, c’est un formidable hymne à la vie, à l’amour, à l’amitié, le livre d’un homme qui a décidé de continuer à vivre, travailler, écrire, de se battre pour faire connaître et reconnaître son oeuvre littéraire : “L’année de mon cancer, j’ai continué à écrire, lire, aller au cinéma, écouter de la musique. J’ai continué à accepter les émotions, le bonheur et les larmes. L’année de mon cancer, j’ai continué à me révolter, j’ai continué à aimer. L’année de mon cancer, j’ai continué d’avancer, vaille que vaille.”.

Un beau livre, une écriture précise et ciselée, une belle leçon de vie …

Françoise de Sète