INTERVIEW de Françoise PASCO, responsable de la bibliothèque CBPT de Sète

INTERVIEW de Françoise PASCO, bénévole de Culture et Bibliothèques Pour Tous, responsable de la bibliothèque CBPT de Sète

La ville de Sète vous fait rêver ? Continuons le rêve avec l’interview de Françoise Pasco, bénévole responsable de la bibliothèque de Sète, qui nous entraîne dans de belles ramifications littéraires !

                               

Bonjour Françoise !

Merci de me recevoir dans la bibliothèque de Sète dont tu es la responsable.

Quelle chance nous avons, au sein de l’association CBPT, de disposer d’une bibliothèque en cette ville de Sète !

  • Le charme de son port de pêche et de son port de plaisance,
  • la magie de son centre historique,
  • sa corniche époustouflante de beauté,

en font une très belle cité très visitée.

Mais il y a aussi la richesse culturelle de Sète :
=> avec ses deux théâtres : l’emblématique théâtre de la mer, sa scène à ciel ouvert, et le théâtre Molière qui rend hommage à notre irrésistible Jean-Baptiste Poquelin,

=> et et, ses gloires artistiques et littéraires originaires de Sète : Paul Valery, Jean Vilar et Georges Brassens.

  • Avec ce trio-là, nous voilà en plein cœur de la littérature !

Et ça tombe bien car c’est de ça dont tu vas nous entretenir.

                        

Paul VALERY, poète et                                 Georges BRASSENS,                                      Jean VILAR
Philosophe Sétois                   Auteur Compositeur et Poète Sétois   Créateur festival d’Avignon, Sétois
(1871 – 1945)                                                    (1921 – 1981)                                                    (1912 – 1971)                   

On y va ? Alors première question : toi qui as le privilège de vivre à Sète, es-tu Sétoise ? Et peux-tu nous dire comment la littérature est entrée dans ta vie ?

Françoise :
Pour les Sétois, je ne suis pas Sétoise car je n’y suis pas née (sourire). Mais je me suis tellement bien intégrée dans la ville que je me sens Sétoise !

Pour la façon dont la littérature est entrée dans ma vie, je dirais simplement que mes parents étaient instituteurs, et que dès ma petite enfance, j’étais dans l’univers des livres. Mon plus beau souvenir, c’est le Noël de l’année de mes 11 – 12 ans. Mon cadeau magique : une pile énorme de livres. Quel cadeau !

Tu es maintenant à la retraite. Quelle a été ta profession, tout au long de ton investissement professionnel ?
J’étais prof de Math.

Ca alors ! Je ne m’attendais pas à ce scoop !
(Rires)
Qu’est-ce que tu veux, j’étais une matheuse ! Mon père, très scientifique, y a certainement contribué. Te dire aussi que mon parcours d’élève au collège et au lycée s’était aussi élargi aux langues anciennes, et que j’ai eu de bonnes notes au bac avec latin et grec. L’étude des langues est une véritable ouverture à la culture des civilisations qui les ont portées.

Qu’est-ce que t’apportent les maths ?
Les maths, pour moi, c’est la joie, le plaisir de réfléchir, celui de résoudre une problématique. Quand on a trouvé la solution et qu’on présente notre travail, il ne peut pas y avoir de « Peut mieux faire ».  C’est ça, les maths, il y a une espèce de perfection, ca apporte de la rigueur.

Par contre, quand on fait une dissertation, on se dit toujours qu’on aurait pu faire mieux.
En littérature, sur une même thématique, on peut voir se développer plusieurs points de vue. En math, non, il n’y a pas de « point de vue ».

J’ai donc étudié à l’Université, obtenu mon CAPES, et enseigné les maths pendant toute ma vie professionnelle. J’ai vraiment apprécié de transmettre ce savoir aux élèves, qu’ils soient matheux ou qu’ils ne le soient pas.

Je reviens à ta question sur qu’est-ce que m’apportent les maths ? Je suis très tentée d’ajouter : qu’est-ce que mes relations avec les collègues m’ont apporté ? Eh bien,  j’ai beaucoup apprécié les profs de philo, pas du tout sectaires, très ouverts. J’ai beaucoup communiqué avec eux, et grâce à la qualité de ces échanges, j’avais l’impression d’être plus intelligente (sourires).

Ceci dit, tu te doutes bien que les livres ont toujours fait partie de ma vie, et que la littérature, française ou étrangère, continue de me combler.

                                       

Tu vois, les maths, la littérature et la philo forment un magnifique trio !

Comment es-tu devenue bénévole à Culture et Bibliothèques Pour Tous ?
Françoise :
Comme tu le sais, ça fait longtemps que les bibliothèques de CBPT existent.

Eh bien, dès mon enfance, je fréquentais une bibliothèque de l’Association, et j’y allais tous mes jeudis matins.

Je suis devenue bénévole de Culture et Bibliothèques Pour Tous longtemps après !
J’avais en effet beaucoup à faire avec un mari, des enfants, et une activité professionnelle que j’ai beaucoup aimé exercer. Ce n’est donc qu’au début de ma retraite que je suis devenue bénévole bibliothécaire.

Quand avec une de mes amies, Claudine, grande lectrice comme moi, nous nous sommes présentées à la Bibliothèque CBPT Paul Valéry de Sète, pour proposer d’être bénévoles, nous avons été accueillies à bras ouverts par Jo, qui était alors la responsable de la bibliothèque.

Il faut dire que le profil des abonnés qui fréquentaient la bibliothèque de notre Association c’était quasiment exclusivement de vieilles dames adorables, mais qui ne lisaient que les romans d’amour de la romancière américaine Danielle Steel.

Pour pouvoir continuer d’exister, il nous fallait devenir une bibliothèque ouverte à tous les profils de lecteurs. On a donc mis « les pieds dans le plat », pour attirer de nouvelles et de nouveaux abonnés, et pour enrichir sans cesse nos rayons d’autrices et d’auteurs de talent, avec des livres traitant de tous les sujets.

 Qu’est-ce qui vous a aidé à mettre en place une nouvelle organisation de la bibliothèque CBPT de Sète ?
C’est la formation dispensée par notre association Culture et Bibliothèques Pour Tous de l’Hérault. C’était formidable et ça a été une découverte ! On a formé un très bon groupe.

                                                                    

Peux-tu nous donner un exemple de ce que cette formation t’a appris ?
Plein de choses. Mais si je devais choisir un élément, le plus important pour moi, c’est de m’avoir appris à présenter un livre, et de donner ainsi à nos interlocuteurs l’envie de le découvrir.

Je remercie vraiment l’équipe de bénévoles bibliothécaires responsables de la formation pour tout ce que ça nous a apporté, et notamment Anne de Jabrun, formidable formatrice. Grâce à cette formation, on sait aussi gérer administrativement des livres.

Je rajouterais aussi que grâce à cette formation, j’ai lu des romans, polars que je n’aurais jamais eu l’idée de lire auparavant. Et quand on arrive à diversifier ses propres lectures, puis celles des abonnés de notre bibliothèque, on est vraiment très fières de notre parcours  littéraire.

Cette formation qui vous a qualifiées a-t-elle débouché sur des initiatives et sur une prise de responsabilités ?
Oui. Très rapidement, Jo nous a proposé, à Claudine et à moi, de lui succéder, et de prendre la responsabilité de la biblio. Claudine a répondu qu’elle n’était pas très intéressée, mais qu’elle était d’accord pour être mon adjointe. Et nous voilà investies dans de nobles objectifs ! Ca n’a pas été facile au départ car Jo avait du mal à lâcher les rênes. On la comprend car elle s’était investie pendant longtemps. Il y a eu quelques prises de bec mais toujours dans le respect de l’autre. Ceci dit, on avait du mal à trouver des lecteurs plus jeunes. C’est ainsi que j’ai eu l’idée de solliciter la Mairie.


Mairie de Sète

Ah, nous voilà au cœur d’un partenariat fructueux de Culture et Bibliothèque Pour Tous avec la Municipalité de Sète. Peux-tu nous en dire quelques mots ?
Déjà, ce qui est très appréciable, c’est que nous disposons d’un local très central, face à la Poste, baptisé « Espace de l’amitié ». Au départ, avec ce local espace de l’amitié, la Mairie souhaitait favoriser la rencontre des Sétois, pour qu’ils sympathisent et jouent à des jeux de société. Mais ça n’a pas vraiment fonctionné autant qu’ils le souhaitaient.

Pour nous, afin de trouver ce nouveau lectorat indispensable à la pérennisation de la bibliothèque, j’ai envoyé une lettre au Maire. Leur réponse favorable a été rapide. En effet, Madame Claude Muslin, adjointe au Maire dans le domaine culturel, nous a soutenues dans ce projet, et nous la remercions vivement. Notre bibliothèque a acquis une meilleure visibilité auprès des administrés, notamment sur le site internet de la Mairie.

  • Dans la foulée, on a réussi à élargir notre lectorat, avec des personnes plus jeunes, plus intellectuelles, et plus exigeantes sur leurs lectures.

Peux-tu nous dire quelques mots sur les événements culturels qui se déroulent dans cette belle ville de Sète ?
Françoise :

Le nec plus ultra, c’est le festival « Les Automn’Halles », qui a lieu tous les ans en septembre. Cette année, nous avons eu la présence de grandes pointures de la littérature, comme :

=> Laurent MAUVIGNIER, qui vient d’obtenir, en septembre 2025, deux prix majeurs :  le Prix littéraire Le Monde, et le Prix des Libraires de Nancy – Le Point.
Il vient de faire paraître « La maison vide » (aux Editions de Minuit), maison familiale laissée vide de tout occupant depuis longtemps, et où il tente de retracer l’existence  de ses ancêtres.

Et Emmanuel CARRERE, pour son « Kolkhoze » (Editeur P.O.L.), où il rend un hommage puissant à sa mère, l’académicienne Hélène Carrère d’Encausse.

Chaque année, pour cet événement culturel d’envergure, nous avons la chance d’avoir la participation de Olivier MARTINELLI, à la fois écrivain de talent et professeur de mathématiques au Lycée Paul Valéry, avec qui j’ai développé des liens d’estime et d’amitié.

Les habitants de Sète ont aussi la chance de bénéficier des activités cordiales et littéraires de l’association « Sète Accueil ». Ils organisent plein d’animations, des goûters, des sorties.
Une fois par mois, ont lieu des Rencontres Littéraires, autour d’un livre qui vient de paraître. Une partie de l’équipe de la bibliothèque CBPT y participe, et présente un auteur et sa dernière parution. Il nous faut varier nos propositions de lectures afin qu’il y en ait pour tous les goûts.

Enfin, deux belles libraires indépendantes Sétoises, très vivantes,  invitent beaucoup d’autrices et auteurs à venir présenter leur dernière création.

Pour nos lectrices et nos lecteurs, peux-tu leur fournir quelques infos, comme le nombre de bénévoles, d’abonnés et d’ouvrages que vous proposez.
Françoise :
Notre bibliothèque fonctionne très bien avec 7 bénévoles en tout.
On assure des permanences tous les lundis, mercredis et samedis matins.

Des bénévoles assurent aussi une fonction spécifique. Ainsi, l’une d’entre elles, Christine, assume la tenue de la Trésorerie. De surcroît, elle est très à l’aise avec la tenue de nos statistiques, et c’est elle qui fournit régulièrement nos bilans au Centre Départemental CBPT. De nouveau, je lui exprime ma pleine reconnaissance.

Merci à elles toutes, et c’est une joie de former une équipe qui se complète bien.

Pour le nombre de nos abonnés, nous en avons 75. Certains sont très assidus, d’autres ont une participation moins régulière, mais la totalité d’entre eux est attachée à sa bibliothèque.

Quant au nombre d’ouvrages que nous proposons, je dirais qu’on a 800 livres sur nos rayons : des romans, quelques biographies, et beaucoup de policiers. Bien sûr, on en profite pour « désherber » ! Ce jargon signifie qu’on retire de nos rayons les livres qui ne se prêtent plus depuis longtemps, et ceux qui ont « vieilli » dans leur apparence (pages jaunies).

Qu’en est-il des livres pour enfants, et des BD pour adultes ?
Françoise
Nous en avons, mais très peu. La raison est simple : Sète dispose de deux médiathèques, et c’est là que les parents emmènent leurs enfants. Le prêt des livres y est totalement gratuit. Or nous, nous ne pouvons pas pratiquer la gratuité. Nous avons besoin d’acquérir de nouveaux livres pour que la bibliothèque continue de vivre. De surcroît, les livres qui viennent de paraître sont chers.

Quant aux BD, à une époque, j’avais interrogé des abonnés pour savoir si cela les intéressait. La réponse de la grande majorité d’entre eux est que non, ils s’en passent aisément.

Réalisez-vous des animations ?
Françoise :
Non, nous ne faisons pas d’animations car nos trois permanences par semaine nous prennent pas mal de temps. Nous préférons communiquer individuellement avec nos abonnés, les écouter, leur proposer nos nouvelles acquisitions.

La qualité de la relation humaine individuelle est importante aussi. Une illustration avec deux de nos lectrices qui sont âgées, et ne peuvent quasiment plus se déplacer. L’une d’elles doit avoir 92 ans. Eh bien, je leur apporte régulièrement un livre à leur goût, à leur domicile. Elles sont heureuses de ces heures de lecture qui se profilent.

Quelles sont les dernières lectures / découvertes littéraires qui t’ont emballée, ainsi que ton équipe de bénévoles ?
Françoise :
Régulièrement, nous renouvelons peu à peu le contenu de la bibliothèque. Nous achetons des livres qui viennent d’être publiés. Certains ouvrages ont suscité de gros coups de cœur. En ce septembre 2025, voilà la liste des nos petits derniers :

ACHATS SEPTEMBRE 2025 de la BIBLIOTHEQUE CBPT de SETE

IVEY Eowyn                                       UNE HISTOIRE D’OURS

QUENARD Raphael                         CLAMSER À TATAOUINE

STROUT Elisabeth                           LUCY FACE À LA MER

ION Adèle                                          MON VRAI NOM EST ELISABETH

CARRERE Emmanuel                      KOLKHOSE

AHNDORIL Alex                               MEURTRE AU MANOIR (POL)

CONNELLY Michael                         SOUS LES EAUX D’AVALON (POL)

CLERMONT-TONNERRE A.de     JE VOULAIS VIVRE

ASTRABIE Sophie                             LE SECRET DE JEANNE

DUPUY M. Bernadette                      MANOIR DES RÊVES PERDUS T.1

KERMEL Eric de                                L’ARCHIPEL DE CLAIRE

MUSSO Valentin                                VOICI DEMAIN (POL)

FRANCHI Marco de                          LA CONDAMNATION DES VIVANTS (POL)

Cette liste des nouveautés littéraires que nous avons achetées, tous nos abonnés l’ont. En effet, on leur envoie chaque mois par courriel @ la liste de ces ouvrages qu’ils pourront emprunter à la bibliothèque.

Bravo, c’est vraiment un service plus !
Françoise :
Merci ! Et l’autre service plus, ce sont les conseils de lectures donnés par l’équipe de bénévoles aux abonnés, des conseils qui tiennent compte de leurs préférences littéraires.

Françoise, peux-tu nous faire part de tes récents « coups de cœur » littéraires ?
Françoise :
Il y a 3 livres que j’ai énormément appréciés
Je commencerais bien par :

  • Natacha APPANAH, une romancière et journaliste mauricienne, qui vient de publier « La nuit au cœur».
    C’est terrible. Elle parvient à exprimer l’emprise de son mari sur elle, comment il l’humilie, la maltraite. C’est très fort car elle a vécu cette maltraitance absolue, elle sait de quoi elle parle et elle a la capacité de prendre du recul.
    Son écriture est fluide, facile à lire. Je ne sais pas mettre des mots pour dire combien c’est bien écrit, et l’émotion qu’elle génère en nous y est pour quelque chose.

Mon deuxième coup de cœur, c’est :

  • « La maison vide», de Laurent MAUVIGNIER. Là, je peux te parler de son style, assez proustien. De longues phrases inspirantes, des paragraphes sans coupure, et on est emporté dans l’entre deux guerres comme si on y était. C’est très bien, oui. On est porté par sa prose.

 Enfin, comment ne pas évoquer le prolixe et très doué écrivain français, ancien capitaine de police judiciaire dans le « neuf trois », Olivier NOREK, qui s’est mis à écrire des polars, a séduit des milliers de lecteurs amateurs de thrillers, et qui vient de publier un livre hyper prenant :

  • « Les guerriers de l’hiver ».
    Là, il fait œuvre d’historien et il nous transporte en Finlande, pendant la guerre qui a opposé, en novembre 1939, en plein cœur de l’hiver, l’URSS et la Finlande.
    Ce roman historique, Olivier Norek a passé deux ans et demi à le préparer, il est allé en Finlande, et il a su mettre de fortes valeurs humaines en avant. Son véritable « travail d’orfèvre » a été récompensé par l’obtention de deux Prix : le Prix Jean Giono et le Prix Renaudot des lycéens, et vraiment, il les mérite bien !

En guise de conclusion sur la valeur littéraire des ouvrages que je viens d’évoquer, je citerais volontiers une citation de Louis Ferdinand Céline, que mon ami écrivain Olivier Martinelli m’a rapportée :
«  Quand j’ai écrit un manuscrit, je le secoue pour faire tomber les adverbes ».
Oui, c’est ça, la qualité. Pas besoin d’adverbes pléthoriques, ne laisser que l’essentiel, et pas un mot de trop.

Vraiment, merci, Françoise, de nous avoir fait partager tes émotions littéraires. Entre tes trois coups de cœur et l’énumération des dernières acquisitions de la bibliothèque CBPT de Sète, on n’a que l’embarras du choix !
Il nous reste à évoquer la presse régionale. Qu’aurais-tu envie de nous exprimer ?

Françoise :
La presse régionale est vraiment présente lors des événements culturels, et elle s’en fait l’écho fidèle. Ainsi, lors des dernières Automn’Halles, il y avait :
=> la radio locale Ici Occitanie,
=> et France 3.

Une partie de l’équipe de Culture et Bibliothèques Pour Tous de Sète était présente, bien sûr. Nous sommes très contentes d’être passées sur France 3. Notre bibliothèque commence à être connue, la qualité de nos services est reconnue par tous nos abonnés, et bienvenue à notre médiatisation qui contribue à augmenter le nombre de nos abonnés.

Aux internautes qui liront ton interview sur le site internet de notre association, aurais-tu un « message-clé » à leur fournir ?
Françoise :
Lisez, lisez, lisez !
Abonnez-vous dans les bibliothèques CBPT car vous vous bénéficierez d’écoute, de conseils de lecture – ce que ne font quasiment pas les grandes structures comme les médiathèques. Beaucoup de nos abonnés nous le disent : « Grâce à vous, nous découvrons de nouveaux écrivains, et des livres que nous n’aurions jamais lus ! »

Et puis :
si vous aimez lire, partager vos émotions littéraires,
et si vous disposez d’une demi-journée libre par semaine :
=> Devenez bénévole, et bienvenue à vous dans une de nos librairies !

Ton mot de la fin ?
Françoise :
Quand j’ai commencé à faire du bénévolat, une nouvelle vie s’est offerte à moi.
La littérature, les liens sociaux, la joie d’écouter et d’exprimer des critiques laudatives, tout ça constitue une belle base du bien vivre.

 

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