AUTEUR : Tsering Yangzom Lama | Date de parution : 2022 (2023 en français) |
TITRE : Quand notre terre touchait le ciel | Nombre de pages : 564 |
EDITEUR : Buchet-Chastel |
L’auteur
Tsering Yangzom Lama est née et a grandi au Népal, où sa famille s’est installée après avoir fui le Tibet en 1960. Depuis, elle a vécu à Toronto, Vancouver et New York. Diplômée en création littéraire et en relations internationales à l’Université de Colombie- Britannique, elle a publié dans de nombreuses revues. Quand notre terre touchait le ciel est son premier roman, et a été finaliste du Giller Prize 2022.
Le fond
Inspiré de l’histoire personnelle de l’écrivaine et par le biais d’une intrigue autour du vol de l’objet spirituel, le roman aborde différentes thématiques inhérentes au déracinement. C’est aussi une histoire d’amour, une histoire de femmes fortes et liées entre elles.
Alternant les narrateurs et la chronologie, Tsering Yangzom Lama étudie pose les questions qui importent, le sens de l’histoire, la force de la famille et du peuple, la puissance de la transmission.
Le récit de Lhamo démarre en 1962, sur les routes du Népal, aux côtés de ses parents et sa petite sœur Tenkyi, loin de leur terre natale tibétaine. En réalité, le Tibet a été envahi par les Chinois un peu plus tôt, en 1959, et l’adolescente a déjà 14 ans lorsqu’elle raconte le périple familial. Jusqu’en 2012, une minuscule statuette, nommée le Saint Sans nom, sera au cœur de toutes les préoccupations de Lhamo et de ses proches…
Très tôt livrée à elle-même après la disparation de leurs parents, Lhamo devra veiller sur sa sœur Tenkyi, son oncle vieillissant, et sur ce petit Saint “Ku” qui semble être lié à sa destinée.
Appréciation personnelle
J’ai été touchée par le destin de ce peuple et j’ai beaucoup appris sur ce qu’il a subi, l’anéantissement entrepris par la Chine au Tibet et le pillage systématique des symboles et œuvres d’art de cette culture.
Cet ouvrage m’a beaucoup émue par sa grande poésie, sa tristesse mais aussi son espoir que le Tibet redevienne libre et que tous les exilés Tibétains puissent rentrer auprès des leurs et de leurs Dieux.