La Fissure, de Jean-Paul Didierlaurent

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La fissure par Didierlaurent

Par Françoise Pasco, le 12 mars 2018 –

 

L’analyse de l’Hebdo des Notes ne m’avait pas trop donné envie de lire ce roman, « Si on se laisse prendre par une intrigue un peu loufoque où règne le « non-sense », on profitera d’une lecture amusante ».

Je me méfie un peu des lectures « amusantes », mais les bénévoles de Sète ont insisté pour que nous l’achetions alors je l’ai lu.

Ce roman tient effectivement du conte philosophique, l’écriture est légère et les situations un peu déjantées, par exemple quand Xavier envoie balader ses nains et Blanches Neiges de jardin dans la quincaillerie d’un client abasourdi, ou bien quand il se balade en portant son nain de jardin devenu son conseiller et ami dans un porte-bébé …

Xavier décide de changer de vie, la fissure dans le mur de sa maison de campagne à Alzon, qui s’enfonce dans le sol, symbolise ce virage à 180° qu’il va faire subir à sa vie. Alzon, petit village proche du Mont Aigoual, est le seul village de France dont le point antipodique correspond miraculeusement au seul petit village de l’île Chatham, perdue dans l’immensité de l’Océan Pacifique. Il découvre l’endroit exact où la fissure de son mur émerge de l’autre côté de la Terre et découvre dans ce village la face symétrique de sa vie, celle qu’il va vivre désormais. Le roman se termine par un lever de soleil avec son nouvel amour dans « l’île du jour d’après », la première où l’on change de jour au-delà du méridien 180°.

Tout un symbole …

C’est tout cet aspect symbolique qui m’a plu dans ce livre, certes drôle et léger dans la forme, mais dont le fond donne à réfléchir.

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